Dans le cadre de la Journée européenne de l’AVC, le 14 mai, Damien Nicolini, infirmier à la maison de santé pluriprofessionnelle Les Allées, à Corbeil-Essonnes, témoigne du rôle des infirmiers dans la prise en charge de la fibrillation atriale et dans l’enseignement de la prise de pouls, notamment aux personnes âgées de plus de 65 ans.
Le rôle de l’infirmier dans le cadre de la prise en charge d’un patient atteint de fibrillation atriale est de vérifier la présence ou non de signes extérieurs ou généralisés entraînant une gêne quelconque au quotidien, et plus dramatiquement, pouvant provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC), avec des signes moteurs visibles.
La prise de pouls aujourd’hui nécessaire pour détecter la fibrillation atriale
En cas de signes systémiques généralisés ou de plainte du patient, la prise de pouls permet rapidement de voir s’il y a une anomalie ou pas du rythme cardiaque et, si nécessaire, de contacter le médecin traitant.
Il faut montrer au patient comment bien prendre son pouls. Deux techniques existent : en plaçant la tête bien en arrière, le patient vient appliquer l’index et le majeur sur la carotide - au niveau du cou - ou alors au niveau du poignet. Cette dernière technique est davantage enseignée aux personnes âgées afin d’éviter le risque de syncope vaso-vagale ou, parfois, de décrochement de petites plaques d’athérosclérose. Le patient va donc percevoir les pulsations de son cœur et évaluer le rythme. Pour une personne normale, il n’est pas trop rapide et est espacé de façon égale. Dès qu’il devient décousu, anarchique, il faut consulter rapidement un médecin.
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