La neuroradiologie englobe deux branches : le diagnostic et l’interventionnel « ce qui permet d’établir l’étendue et la sévérité de l’accident vasculaire cérébral car l’AVC peut être une hémorragie ou lié à une occlusion artérielle.
Le dispositif médical est introduit dans le système vasculaire du patient ; il va se mouler dans le caillot et nous pouvons ensuite l’extraire par la manœuvre de retrait que nous allons pratiquer sous écran de télévision. »
AVC : chaque minute compte !
« Dès lors que l’accident est installé, il faut le prendre et le vivre comme une urgence extrême. A chaque minute qui passe, 1.9 million de neurones disparaissent. Il est tout à fait crucial que les patients puissent bénéficier de ses techniques de revascularisation. »
Une technique récente
« La neuroradiologie est une technique nouvelle car les premiers cas réalisés remontent à 2009. Le CHU de Montpellier est l’un des premiers centres à avoir réalisé ces techniques de revascularisation dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Avant de mettre en œuvre ces procédures, les pronostics affichaient 20% de bons résultats. Aujourd’hui, nous sommes à 60% de bons résultats. »
Quels sont les bénéficies de la neuroradiologie ?
« Quand on voit le patient arriver hémiplégique, on le met sur la table, on extrait le caillot et le patient immédiatement peut se lever, retrouver la mobilité de la partie de son corps paralysé. C’est extraordinaire ! »
Retrouvez en vidéo 10 technologies qui ont changé nos vies sur www.webtv-apidim.com
www.apidim.org