La fibrillation atriale est un trouble du rythme cardiaque qui constitue l’une des causes principales de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)¹. Cette pathologie concerne principalement les 65 ans et plus et est silencieuse chez 1 personne sur 3². A l’occasion de la journée Européenne de l’AVC, le 14 mai 2016, la Fédération Nationale France AVC et la Fondation Cœur et Artères - en partenariat avec Bayer - invitent les Français à prendre leur pouls pour détecter une éventuelle fibrillation atriale (FA), cause majeure de l’AVC² notamment chez les seniors. « La prise de pouls : un geste simple qui peut sauver la vie », le Dr François Liard, médecin généraliste, explique dans cet entretien vidéo comment bien prendre son pouls pour dépister la fibrillation atriale.
Une maladie souvent silencieuse qui touche principalement les seniors
Les personnes âgées sont les plus concernées par la fibrillation atriale : plus de 70% des cas sont diagnostiqués entre 65 ans et 85 ans. La fibrillation atriale est le plus souvent une complication d’une hypertension artérielle et d’autres facteurs contributifs de cette augmentation de pression dans les oreillettes. Une personne souffrant de fibrillation atriale a 5 fois plus de risque d’avoir un AVC qu’une personne bien portante. Le problème de cette pathologie est qu’elle est silencieuse chez 1 personne sur 3, à savoir sans symptôme. Dans un cas sur deux, le patient découvre sa pathologie fortuitement, mais il peut participer à son dépistage en prenant son pouls, moyen simple pour déterminer la présence d’un trouble du rythme cardiaque.
Savoir bien prendre son pouls pour détecter un trouble du rythme cardiaque
En appliquant l’index et le majeur sur l’artère radiale - au niveau du poignet - ou sur la carotide - au niveau du cou -, le patient perçoit son pouls et le mesure avec la trotteuse de sa montre ou un chronomètre. La première chose est de déterminer le rythme, à savoir s’il est régulier ou non. Une irrégularité du rythme peut être parfaitement bénigne, mais peut aussi être le signe d’une fibrillation atriale. Le patient doit donc consulter son médecin pour déterminer la cause de cette arythmie.
Outre le rythme, la fréquence est également à prendre en considération. Elle ne doit pas descendre en dessous de 40 pulsations par minute, ni aller au-delà de 120 pulsations par minute. Au-dessus de 120, il peut s’agir d’une fibrillation atriale, la personne doit alors consulter son médecin. A noter que les variations de fréquence vont dépendre de l’état sportif, de l’état émotionnel, des conditions physiques de la personne, de la prise de médicaments ou encore de certaines maladies.
Sources :
¹ Gentric A. Fibrillation atriale. JAMA 2003;9:533
² Israel CW et al. Long-term risk of recurrent atrial fibrillation as documented by an implantable monitoring device: implications for optimal patient care. J Am Coll Cardiol. 2004 Jan 7;43(1):47-52.
Pour plus d’information, www.avcvitele15.com
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www.bayer.fr et www.pharmaceuticals.bayer.fr
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